Vous trouverez ici la plupart des appareils photo et objectifs que j’utilise, et parfois quelques informations concernant l’histoire de ces appareils.
Principaux Appareils de Travail :
Canon EOS 33V (2004)
[Appareil réflex mono-objectif expert – Format standard 24×36]
Le dernier reflex argentique ‘Expert’ sorti par Canon.
Les seuls modèles argentiques de la marque pouvant rivaliser avec celui ci sont les modèles ‘Professional‘ EOS 3, sorti en 1998, et EOS 1V, sorti en 2000 ; ainsi qu’une variante, le EOS 30V qui est identique au 33V sauf qu’il possède en plus un dos dateur et le pilotage autofocus par l’œil. Ces modèles n’ont vraiment rien a envier aux reflex numériques récents, toutes marques confondues. Le EOS 1V est même encore supérieur à bon nombre d’appareils photo numériques.
Objectifs utilisés :
– Zenit MC Helios 40-2-C 85mm f1.5
– Canon EF 50mm f1.8 STM
– Canon EF 28-90 1:4-5.6 II
– Canon EF 75-300 1:4-5.6 III
– Pentacon 50mm f1.7
– Helios 44 58mm f2
– Diana+ 75mm Premium Glass
– Diana+ 55mm Wide Angle
– Holga HL-C 60mm f8
Zenza Bronica ETR-Si (1989)
[Appareil réflex mono-objectif professionnel – Moyen format 6×4,5]
Comme tous les appareils professionnels de ce genre (Mamiya RB67, etc), il s’inspire grandement des célèbres Hasselblad 500.
Le Bronica ETR-Si est la cinquième mouture d’un appareil apparu en 1976, profitant ainsi de toute l’expérience acquise et faisant de lui un appareil vraiment abouti.
Objectif utilisé :
– Zenzanon MC 75mm f2.8
Polaroid SX-70 Alpha 1 (1977)
[Appareil réflex mono-objectif automatique pliable – Format instantané Polaroid Intégral]
Fer de lance et ‘haut de gamme’ de Polaroid pendant longtemps, le SX-70 reste un appareil culte.
Supplanté auprès du grand public dans les 80’s par les modèles 600, moins cher et bien plus simple d’utilisation, il reste néanmoins l’appareil Polaroid ‘intégral’ favori des professionnels et de bien des aficionados. Retrouvant les couleurs du modèle original tout en palliant ses rares défauts ; accueillant l’électronique et les avancées des Model 2, le Alpha 1 est le SX-70 par excellence.
N.B : Le film dit ‘intégral‘ est le plus populaire et le plus répandu. Il se développe seul et sans intervention externe, contrairement à d’autres formats de films instantanés.
Minolta X-500 (1984)
[Appareil réflex mono-objectif semi-automatique – Format standard 24×36]
Souvent oublié du grand public car il a grandi dans l’ombre du X-700, le X-500 est pourtant un modèle plus professionnel et plus abouti que son ainé. Exit le mode ‘tout automatique’ (prisé des débutants et qui a fait le succès du X-700), Minolta prend le contre pied et se concentre sur un mode priorité ouverture (alors que la concurrence, Canon AE1 en tête, mise généralement sur le mode priorité vitesse) et un mode entièrement manuel.
Le X-500 bénéficie également de certaines améliorations électroniques par rapport au X-700. Les vitesses se voient dans le viseur, des LED indiquent quelle vitesse sera choisie ou conviendrait mieux, le contrôle de l’exposition est bien meilleur, la synchro flash est bien meilleure, le fill-in est possible, etc…
Objectifs utilisés :
– Minolta MC Rokkor PF 50mm f1.7
– Minolta MC Tele Rokkor 135mm f2.8
– Minolta MC W.Rokkor 35mm f2.8
– Vivitar Auto Zoom 35-105mm f3.5
Mamiya-6 IV B (1955)
[Appareil mécanique pliable à visée télémétrique – Moyen format 6×6]
Introduit en 1940, les modèles de Mamiya-6 (ou Mamiya Six) seront améliorés jusqu’en 1958 avec le Mamiya-6 Automat 2 et la gamme connaitra un ‘revival’ (1989 – 1995) avec deux modèles électroniques.
Plus pratiques à transporter qu’un TLR ou qu’un modèle pro, pourvus d’optiques de grandes qualité et d’une mécanique fiable, les appareils Mamiya-6 restent des classiques du genre.
Polaroid Automatic 350 Land Camera (1969-1971)
[Appareil automatique pliable à visée télémétrique – Format Instantané Pack 100]
Similaire en tous points au modèle 250, à ceci près qu’il possède en plus un minuteur intégré au dos.
Mise au point via télémètre Zeiss Ikon intégré au viseur, quatre choix d’ISO, deux choix de scènes, lentilles en verre…
En Polaroid automatiques qui shootent du Pack 100, vous ne trouverez pas mieux que les appareils de cette série.
N.B : Cet appareil Polaroid appartient à une gamme dite ‘Pack 100‘ (ou encore ‘pack films‘, ‘peel apart‘, etc) à cause du format particulier des films, qui demandaient une séparation du négatif après le temps de développement, et qui ne sont plus produit depuis 2016.
On trouve encore des films, généralement périmés, mais qui, si ils ont été bien conservés, à plat et au frais, fonctionnent encore bien.
N.B 2 : Une fois la photo séparée du négatif, les gens avaient pris l’habitude de la secouer un peu pour faire sécher plus rapidement l’image encore humide et collante de chimie. Ce geste de secouer la photo restera tellement ancré que les gens le font encore avec du film dit ‘intégral’ (Polaroid 600/SX-70/Image et Instax Mini/Square/Wide) alors que c’est parfaitement inutile.
Appareils Secondaires :
Fujifilm ZoomDate f2.8 (2003)
[Appareil compact automatique avec autofocus – Format standard 24×36]
Connu également sous le nom Silvi f2.8, cet appareil est un des compacts autofocus les plus intéressant qui existent. Réservé à l’origine au marché japonais, il connaitra tout de même une sortie, limitée, en Europe. C’est un point&shoot grand angle et polyvalent.
L’intérêt de cet appareil tient surtout des compromis qu’il propose, et qui en font un excellent choix pour la photographie de rue. Avec son optique 24mm, c’est un des compacts possédant le plus grand angle (et les autres appareils ayant un objectif aussi wide ou plus –Ricoh GR21, LC-A Wide, etc- sont généralement bien plus chers).
Avec en prime quelques options sympathiques (zoom jusqu’à 50mm, viseur avec correction de parallaxe pour les portraits, modes ‘quick shot’ et ‘paysage’ pour se passer de l’autofocus, ajout possible de la date, mode selfie, deux boutons déclencheurs, etc) ce compact est donc un excellent compromis entre les compacts véritablement haut de gamme (Contax T3, Konica Hexar AF, Fuji Klasse, Minolta TC1, etc) et les sur-cotés (Olympus Mju-II, Yashica T4, Fuji Natura Black, etc) proposant plus ou moins les même options et/ou caractéristiques.
Polaroid SLR 680 (1982-1987)
[Appareil réflex mono-objectif automatique pliable – Format instantané Polaroid Intégral]
Similaire au légendaire SX-70, à ceci près que ce modèle a spécialement été conçu pour utiliser du film pour appareils 600 et qu’en plus d’un sonar permettant un autofocus, il possède également un flash intégré.
Lomo LC-A+ (depuis 2006)
[Appareil compact automatique à mise au point manuelle – Format standard 24×36]
Lancé au début des 80’s en Russie, le LC-A (directement inspiré du Cosina CX-2 japonais) est l’appareil 135 qui véritablement lancé le concept de lomography et des images Lo-Fi. Si en 120 les Holga et Diana restent les références en la matière, les 135 ne comptaient jusque là que des ‘toy-cameras’ sans grand intérêt.
Depuis 2006, la société autrichienne Lomography a lancé ce modèle simplifié et mis à jour, le LC-A+. Si il n’est plus fabriqué en Russie, il a cependant gardé sa célèbre optique 32mm, le Minitar 1, ce ‘petit’ grand-angle au vignettage si particulier.
Lomo’Instant Square Pigalle (depuis 2018)
[Appareil automatique pliable à mise au point manuelle – Format instantané Instax]
Seul véritable concurrent de Polaroid dans le domaine de la photographie instantanée, Fuji a lancé sa gamme Instax en 1998. Après les formats rectangulaires Mini et Wide, ils sortent en 2017 le format Square, plus petit que le format de Polaroid, mais enfin carré.
La déception viendra du fait que Fuji n’ait proposé pour ce format (au début du moins) que des appareils hybrides ; soit des appareils numériques pouvant ‘imprimer’ les images sur leurs films Instax. Heureusement pour les amoureux de l’argentique traditionnel, grâce à un financement participatif, Lomography lance début 2018 sa gamme d’appareils Lomo’Instant Square. On y retrouve toutes les options classiques (exposition multiples, EV+/-, flash débrayable, retardateur, pose B, télécommande), dans un appareil à l’esthétique rappelant certains vieux appareils Russes, le coté pliable avec soufflet rappelant le SX-70 de Polaroid, et permettant surtout des images avec cette patte typique des appareils de la marque ; donc autrement moins cliniques que celles obtenues avec des appareils Fuji.
Lomo Lubitel 2 (1955-1977)
[Appareil réflex bi-objectif mécanique – Moyen format 6×6]
Surfant sur la mode des TLR (Twin Lens Reflex), Lomo cherche à faire un appareil populaire et pas tres cher. Loin de rivaliser avec les modèles Rolleiflex ou Yashica, le Lubitel 2 sera pourtant fabriqué plus longtemps que ces modèles haut de gamme. Lomo aura réussi son pari, cet appareil fut l’un des moyen format les plus populaires.
Polaroid Big Shot (1971-1973)
[Appareil mécanique à visée télémétrique – Format Instantané Pack 100]
Appareil uniquement destiné aux portraits. Avec une seule vitesse et tres peu de latitude sur l’ouverture, cet appareil nécessite un flash spécial (ou des MagiCubes, difficilement trouvables de nos jours). Il reste cependant un appareil très intéressant pour le portrait, simple et efficace, dont les contraintes peuvent pousser à se dépasser et à se montrer vraiment créatif.
N.B: C’était un des appareils préférés de Andy Warhol.
Autres Appareils :
Pentacon Praktica LTL3 (1976-1978)
[Appareil réflex mono objectif mécanique – Format standard 24×36]
Simple, efficace et solide. Appareil reflex manuel, obturateur à lamelles, entièrement mécanique, la pile ne servant qu’à avoir possibilité de mesurer l’exposition au travers de l’objectif via une aiguille ; très rudimentaire, mais fiable. Un des gros avantage de ce Praktica, c’est qu’il accepte les objectifs à monture M42. Cette monture existe sur un nombre faramineux d’objectifs, certains presque donnés, d’autres carrément mythiques. Le coté simpliste de cette monture à vis fait qu’elle est facilement adaptable (via une bague) sur l’immense majorité des appareils, même les plus récents numériques.
Polaroid OneStep2 ‘Stranger Things‘ (2019)
[Appareil automatique à visée tunnel – Format instantané Polaroid Intégral I-Type]
Second appareil lancé par Polaroid Originals (après le I-1 et avant le OneStep+), le OneStep2 reprend le design du Polaroid OneStep (ou Polaroid 1000), appareil iconique apparu en 1977. Cet appareil n’utilise pas de films 150 iso comme son ainé, mais des films 600 iso. Il possède également un flash débrayable intégré, ainsi qu’un retardateur. C’est également un appareil I-Type, c’est à dire que la batterie est directement intégrée à l’appareil et non plus au pack de films, ce qui permet d’avoir des packs de films moins chers et moins polluants. Bien entendu, on peut également utiliser des packs de 600 classiques, permettant ainsi de profiter des éditions limitées.
Mon appareil est une édition spéciale ‘Stranger Things‘, aux couleurs originales, arborant le logo de la série, et sur lequel les inscriptions sont à l’envers, rapellant ainsi l’univers ‘upside down‘ (ou ‘monde à l’envers‘) dans la série.
Instax Mini 90 Neo Classic (2013) et Instax Wide 300 (2015)
[Appareils automatiques à visées tunnel – Format instantané Instax]
Si le Wide 300 n’est qu’un appareil simpliste dont le seul intérêt est d’avoir un appareil automatique prenant de l’Instax Wide, le Mini 90 reste un des appareils les plus aboutis pour le format Instax Mini. Si au niveau de l’exposition, les nouveaux modèles (Mini 70, etc) sont un peu plus performant, il reste l’appareil Fuji proposant le plus d’options créatives, ce qui permet quand même de s’amuser un peu.
Minolta 5000 AF (1987)
[Appareil réflex mono-objectif – Format standard 24×36]
Un des premiers reflex autofocus 24×36 avec capteur de distance et moteur de mise au point intégrés au boîtier.
En 1985, Minolta révolutionne une fois de plus la photographie en sortant le premier boitier reflex avec autofocus, le 7000AF. Deux ans plus tard, ils font évoluer leur modèle et sortent le 9000AF, destiné aux professionnels, et le 5000AF pour le grand public. Certes moins performant (surtout au niveau des vitesses disponibles), le 5000AF n’en reste pas moins un excellent boitier, surtout si on privilégie les réglages manuels.
C’est le premier appareil un peu ‘sérieux’ avec lequel j’ai travaillé.
Polaroid Image System (1986)
[Appareil automatique avec autofocus – Format instantané Polaroid Intégral]
La plupart des modeles Image/Spectra offrent bien plus d’options que les modèles 600 de base. Ces appareils sont généralement prisés des créatifs, vu les options qu’ils proposent (encore plus sur certaines versions), mais restent tout de même méconnus et mésestimes. Le format Image (ou Spectra chez les anglo-saxons) est en fait du film intégral 600, mais un peu plus large et un peu moins haut que le film pour appareils 600.
Polaroid 650 (1982) et Polaroid Spice Cam (1998)
[Appareils automatiques à visées tunnel – Format instantané Polaroid Intégral]
La base… Ces Polaroid sont des appareils instantanés de type point & shoot. On vise, on appuie, et c’est fini. Avec leur flash intégré, c’est vraiment difficile de rater une photo. Ces deux modèles ont pour eux d’intégrer une lentille close-up permettant une photo nette entre 60cm et 1,20m du sujet. Niveau design, on a ici un bel exemple du look emblématique des 80’s, et celui des derniers modèles, adoptés dans les 90’s.
Polaroid SX-70 PolaSonic AutoFocus Model 2 (1979)
[Appareil réflex mono-objectif automatique pliable – Format instantané Polaroid Intégral]
Dans l’évolution de la gamme des SX-70, l’ajout d’un sonar pour la mise au point fut une grande avancée. Un des premiers autofocus.
Polaroid Automatic 320 Land Camera (1969-1971)
[Appareil automatique pliable à visée télémétrique – Format Instantané Pack 100]
Quand on n’a pas de 250 ou de 350, on peut se rabattre sur bon nombre d’autres appareils, même si ceux ci sont moins performants, comme ce 320 avec ses lentilles en plastique, très peu de réglages, et son télémètre à coté du viseur.
Polaroid EE100 (1977)
[Appareil automatique pliable à mise au point manuelle – Format Instantané Pack 100]
Encore plus cheap que les modèles à visée télémétrique, ce modèle n’a qu’un viseur approximatif et la mise au point se fait au jugé via une molette pour régler la distance. Pratique car il fonctionne avec des piles courantes, et il ne coute vraiment pas cher de nos jours.
Indo Fex Elite (1953)
[Appareil mécanique à visée tunnel – Moyen format 6×9]
Ce moyen format utilise des bobines de film de type 620, qui n’existent plus aujourd’hui. On pourrait toujours y adapter du film 120, mais ce vieil appareil ne possède pas de qualités suffisantes qui en vaillent la peine. La visée tunnel crée du paralaxe, il ne possède que trois vitesses (1/25, 1/100 et pose B), deux ouvertures (Normal et Intense), un posemètre à extinction (qui ne vaut pas une cellule), et un objectif dont les qualités optiques ne valent pas celles de la concurrence. Cet appareil reste tout de même un objet de collection interessant, car il est le tout premier modèle de la gamme Elite, reconnaissable à l’abscence de griffe flash et d’adaptateur 6×6, qui est aujourd’hui relativement rare.
Canon EOS 300 (1999)
[Appareil réflex mono-objectif amateur – Format standard 24×36]
Appareil à peine au dessus de la gamme ‘débutant‘, mais utile pour faire ses armes.
Skina Optical QLS-99 2000N (1987)
Une référence mondiale… en daube !
Appareil tout en plastique, absolument pas reflex, et véritablement mauvais en tous points ! La plupart des gens ayant pratiqué la photo fin 80’s début 90’s en ont surement eu un offert, avec un développement de péloche (ou dans un paquet de lessive)… Superbe illustration du genre ‘Toy Camera’ made in Taiwan, préférez lui tout de même un bon vieux Diana ou un Holga.